Parmi les rares produits cosmétiques à bénéficier d’une appellation d’origine contrôlée, se trouve le fameux Monoï de Tahiti. Il est produit à base d’huile de Coprah (la chair sèche de la noix de coco nucifera) dans laquelle des fleurs de tiaré (gardenia tahitensis) ont macéré. Retour sur les vertus d’un produit quotidien des Polynésiens, au parfum suave, sucré et puissant.
Une action nourrissante et protectrice sur les cheveux
Des études cliniques ont établi les vertus embellissantes de l’huile de monoï en tant que soin capillaire. Mieux que l’huile de macadamia et le beurre de karité, le monoi de Tahiti donne au cheveu brillance, souplesse, aspect lisse.
Utilisée en masque préventif, elle protège les cheveux contre l’effet desséchant du sable et du sel de mer ou celui du chlore de piscine. Utilisée en masque en fin de semaine, elle révèle ses vertus réparatrices et gainantes pour permettre à votre chevelure de retrouver volume, texture et éclat. Les Polynésiennes ont l’habitude de l’utiliser sur leur chevelure après un expositio prolongée au soleil : enduite sur les pointes et une partie des longueurs, mélangée parfois à du beurre de karité, puis lavée après 30 mn environ.
Une action émolliente et réparatrice sur la peau
L’huile de monoï n’est pas une huile bronzante ou anti-UV. Au contraire, elle possède une action émolliente (grâce aux acides gras saturés), en soulageant les épidermes rougis par l’exposition au soleil, en limitant la desquamation dermique et en conservant la couche hydrolipidique de la peau. Pas étonnant qu’elle soit utilisée pour les enfants et même les nourrissons. Chez les adultes, son effet satinant après un bain est utilisé pour sublimer la peau et les fameux tatouages tribaux polynésiens.
A ses effets protecteurs s’ajoutent des effets réparateurs sur les cellules dermiques. Ses effets sur la réduction des cicatrices et le gommage des croûtes disgracieuses en font un outil cliniquement contre les vergetures. Cet effet pouvant être également préventif : les vahinés qui attendent un bébé enduisent les zones sensibles (fesses, ventre, cuisse, hanche) pour en préserver l’élasticité et le collagène.
Une action relaxante
Mono’i signifie « huile parfumée ». Son parfum à la fois suave, sucré et puissant est apprécié en aromathérapie. Elle possède des propriétés relaxantes avérées, raison pour laquelle les Polynésiens l’utilisent en massage des nourrissons pour réchauffer leur corps et chez l’adulte au niveau des tempes pour soulager un mal de crâne.
Elle est également recommandée contre certaines douleurs musculaires, tendinites et entorses, combinée à des plantes médicinales telles que l’arnica et l’aloe vera.